Coop de France Nutrition animale : la coopération, maillon majeur d’une filière

62 % des ventes d’aliments du bétail sont réalisés par la coopération (en intégrant les filiales privées des groupes coopératifs). Encore faut-il désormais ajouter à ce chiffre Evialis (à capitaux InVivo), et l’on atteint 70 %. Si l’on étend ces données aux entreprises à capitaux agricoles, en intégrant cette fois Glon-Sanders (où Sofiprotéol est majoritaire), ce sont près de 80 % des aliments du bétail qui sont alors concernés. Signe, diront les esprits chagrins, que ce secteur ne fait pas de grosses marges. Poids en tout cas déterminant pour un secteur qui se situe à la fois comme client et fournisseur des agriculteurs/éleveurs. Dans ce cadre, le premier congrès de Coop de France Nutrition animale au sein de Coop de France pôles végétal et animal, prend un sens particulier. C.D.

Tout comme les propos de Jean-Luc Cade, le 29 octobre, présentant le thème du débat de l’assemblée Coop de France productions animales : « on ne peut pas accuser la nutrition animale de l’augmentation des prix. Nous allons détricoter les différents éléments de la compétitivité entre filières et après voir comment la protéger ».