Cuivre : la Fnab souhaite un plan national dédié
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Le Conseil de l’Union européenne doit trancher, dans les prochaines semaines, les conditions d’une ré-approbation du cuivre en tant que fongicide. Fin mai, les prévisions tablaient sur une autorisation pour cinq ans, avec une réduction des dosages à 4 kg/ha/an, contre 6 kg aujourd’hui. Si cette tendance reste à confirmer, elle inquiète la Fédération nationale de l’agriculture biologique (Fnab).
Dans un communiqué publié le 24 octobre, Sylvie Dulong, secrétaire nationale viticulture à la Fnab, affirme : « Aucune décision de réduction des doses […] ne saurait être prise dans l’état actuel des données disponibles et sans aucun plan d’action en face. » C’est donc bien un « Plan cuivre », à l’échelle nationale, qui est réclamé, sous peine de « rendre inévitable une déconversion pour un grand nombre de producteurs bio. »
La structure va jusqu’à imaginer les contours de ce plan, en listant les thématiques à prendre à bras le corps, notamment la recherche sur les alternatives au cuivre compatibles avec le cahier des charges de l’agriculture biologique, la formation des producteurs sur l’usage de ces alternatives ou la levée des freins réglementaires pour leur développement.
La Fnab continue par ailleurs à appeler de ses vœux, pour le cuivre, un protocole d’évaluation propre aux produits minéraux, au lieu d’une application identique à celles des produits phytosanitaires.