Culturales 2017 - Saaten-Union vise 15 % de parts de marché en blé
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SAATEN UNION a profité des Culturales, les 14 et 15 juin sur la ferme 112 près de Reims, pour afficher ses ambitions sur le marché des céréales à paille. « Nous sommes très confiants grâce à notre diversité génétique, et nous comptons doubler notre part de marché en blé dès les prochains semis », assure Rémi Lefebvre, directeur général adjoint de Saaten-Union. L'entreprise vise ainsi 15 % de part de marché blé, variétés hybrides et conventionnelles confondues. Sur 2016/2017, le chiffre d'affaires de l'entreprise devrait rester stable par rapport à la précédente campagne et s'établir à 30 M€. Saaten mise sur un marché des autogames « en plein essor », qui compense la légère contre-performance des hybrides en France sur cette campagne. La baisse de ses ventes de doses de blé hybride est estimée à 15 % en France, mais elle a été amortie par la progression des ventes à l'export, de l'ordre de 10 %. Sur le marché des blés hybrides, Saaten Union a perdu 0,5 point de part de marché en France pour atteindre 4 %.
Résistance à la cécidomyie et marché méridional
L'entreprise compte bien regagner un point dès l'an prochain, notamment avec le lancement de ses nouvelles variétés. Les deux variétés de blé hybride - Hycking, destinée aux régions Nord et résistante à la cécidomyie, et Hydrock, plutôt destinée au Sud de la Loire. « On parle beaucoup de tolérance aux maladies dans les CEEP et Hiking a toutes ses chances », souligne Emmanuel Sterlin, responsable marketing chez Saaten. En semences conventionnelles, deux inscriptions CTPS sont à venir pour 2017. « Des variétés précoces avec un redémarrage lent, ce que recherche le marché », indique Jérome Delalieu, chef de marché autogame. La variété Chevignon, inscrite en 2016 connait un fort succès avec 1300 ha de multiplication dès sa première année. « Cette variété va devenir parmi les leaders en blé », affirme Jérome Delalieu.
Photo : l'équipe de Saaten Union aux Culturales avec Rémi Lefebvre (2e à gauche), Jérome Delalieu (2e à droite) et Emmanuel Sterlin (1er à droite)