De Sangosse accompagne le dynamisme du marché des produits de biocontrôle

« Une bouffée d'oxygène dans un contexte difficile ». C'est en ces termes que Olivier Antonin, directeur commercial de De Sangosse a ouvert les premières rencontres du biocontrôle en grandes cultures, le 29 septembre, à Paris, en présence d'une centaine de représentants de la distribution. Présent sur les marchés des semences, de la protection des plantes conventionnelle et du biocontrôle, De Sangosse entend jouer pleinement la complémentarité entre ces solutions. La firme active l'ensemble des leviers, de l'inscription de nouveaux produits à l'accompagnement via des outils d'aide à la décision ou la mise au point de matériels adaptés.

Le marché du biocontrôle s'inscrit dans une dynamique positive, illustrée par Denis Longeviale, secrétaire général d'IBMA France (1) (photo de droite). Ces solutions progressent de 10 à 15 % par an, à l'appui d'un flux régulier de nouveautés. Selon une enquête à laquelle a répondu une vingtaine d'entreprises membres d'IBMA, une dizaine de solutions de biocontrôle à destination des grandes cultures devrait être commercialisée avant 2020, principalement pour lutter contre les maladies. De Sangosse ouvre le ban en présentant dès cette campagne un fongicide colza et céréales à paille à base de micro-organisme, le Polyversum.   

Déplafonner les marchés anti-limaces et trichogrammes

Deux marchés où s'expriment de longue date les produits de biocontrôle et où De Sangosse est particulièrement bien positionné ont été détaillés : les anti-limaces et les trichogrammes. L'attention était centrée sur les freins à lever pour déplafonner ces marchés. Avec seulement 10 % des anti-limaces, les produits de biocontrôle disposent d'un beau potentiel. « La garantie d'efficacité, le prix et le manque d'accompagnement sont les principaux freins mis en avant par les agriculteurs », analyse Pierre Olcomendy, chef de marché anti-limace France chez De Sangosse. La part des trichogrammes est plus importante, avec un quart des traitements contre la pyrale. Pour un meilleur positionnement des traitements, De Sangosse devrait mettre à disposition un outil pour anticiper les vols de pyrales. Un travail de fond est également réalisé sur les matériels. La mise en marché en 2017 du Polyversum prendra en compte l'expérience déjà acquise sur ces produits de biocontrôle. Elle s'appuiera très largement sur les distributeurs.

(1) Association française des entreprises de produits de biocontrôle.

Photo du haut : Olivier Antonin, directeur commercial de De Sangosse.