Derniers SDHI sur céréales : chers, mais très efficaces, selon Arvalis

Certaines spécialités incorporant des SDHI de nouvelle génération, Inhibiteurs de la succinate déshydrogénase, pourront être utilisées dès le printemps 2012. « Les points forts de ces nouvelles substances sont, sur céréales, principalement la septoriose du blé et, d’une manière assez générale, les maladies de l’orge », précise Claude Maumené, le spécialiste du sujet chez Arvalis, lors d’un point presse à Paris le 30 novembre. Si ces nouvelles solutions apportent un réel progrès, leur prix est relativement élevé. Mais l’investissement vaut, selon l’institut, la peine d’être étudié. G.P.

Photo : Pour Claude Maumené, « les nouvelles solutions SDHI ont leur place dans les programmes sans pour autant disqualifier les autres »

« Ces spécialités, utilisées à pleine dose, surpassent largement les meilleures solutions disponibles », indique Claude Maumené avec cependant une réserve sur le prix « qui portent ces produits à des niveaux jamais atteints, soit, pour une dose homologuée, de 80 € à plus de 100 € », souligne-t-il.

La question se pose de l’investissement fongicide qui tient compte à la fois du prix du nouveau produit mais aussi de son efficacité dans un contexte de volatilité du prix des céréales. A la lumière des résultats des essais 2010/2011 d’Arvalis, « les SDHI ont parfaitement leur place dans les programmes de traitement et sont, malgré leur prix élevé, tout à fait compétitifs par rapport aux solutions existantes ». Le tout est d’adapter les doses en fonction de la pression des maladies et du potentiel de rendement.

Mais il n’est donc pas question d’abandonner les autres solutions, d’autant plus que les risques de résistance à terme ne sont jamais à écarter. Les SDHI doivent faire partie d’un programme.

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