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Destruction de parcelles OGM : Monsanto, les semenciers et les firmes phytos en appellent à l’Etat

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__100 % des parcelles d’essais OGM de Monsanto mises en place cette année en France ont été saccagées. Les trois dernières parcelles situées à Valdivienne et Civaux dans la Vienne ont été détruites lors du week-end du 15 août.__ Laurent Martel, directeur de Monsanto France a déclaré : « l’acte de vandalisme du 15 août signe une bien triste conclusion : le retard quasi-irrattrapable de la recherche française en biotechnologies végétales. » Réagissant à ces destructions de parcelles OGM, le Gnis, l’UIPP, Oléom et Seproma ont exhorté « le Gouvernement à une condamnation ferme de ces actes de vandalisme et attendent la mise en application du délit de fauchage prévu par la loi ». Les professionnels des semences et de la protection des plantes, dans un communiqué commun diffusé le 18 août, se disent particulièrement « choqués que ces actes de vandalisme qui réduisent à néant des années de travail de scientifiques ne suscitent rien d’autre que l’indifférence, notamment de la part du gouvernement. » D.M. ((/public/gracien.jpg|gracien.jpg|R))Philippe Gracien, porte-parole des professionnels, souhaite voir les auteurs de ces exactions poursuivis judiciairement. Enfin, il ajoute que « c’est par la recherche et ses résultats expérimentaux que la connaissance progresse ». %% % Monsanto précise que les expérimentations qui concernaient notamment des variétés résistantes à la pyrale et à la sésamie et tolérantes à un herbicide avaient préalablement reçu du ministère de l’Agriculture toutes les autorisations requises après avis des structures d’évaluation scientifique officielles. Au cours de l’été, les deux essais mis en place par l’entreprise en région Midi-Pyrénées, à Mauroux (Gers) et à Beaumont-sur-Lèze (Haute-Garonne), avaient déjà fait l’objet d’actions violentes similaires. %% % ''Photo : Philippe Gracien, porte-parole des professionnels des semences et des produits phytosanitaires''