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Droits de plantation de vigne : les élus nationaux hostiles à leur libéralisation

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« La libéralisation des droits de plantation de vigne serait une folie économique car l’agriculture n’est pas un secteur comme les autres : si l’objectif est d’augmenter les prix, il faut réguler.  » Ces mots ont été prononcés par Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture lundi 4 avril lors d’un colloque organisé au Sénat sur l’avenir des droits de plantation de vigne. 200 parlementaires et professionnels français, espagnols, italiens et hongrois assistaient à ce colloque. Pour le moment, la suppression de ces droits est prévue par Bruxelles pour, au plus tard, fin 2018. Pour Gérard César, sénateur girondin auteur d’une résolution sur le sujet votée à l’unanimité par le Sénat le 10 février 2011, il faut que le Gouvernement français réclame et obtienne de la Commission européenne le maintien des droits de plantation. « Faute de quoi, on risque la surproduction, la fragilisation, puis la disparition des petites exploitations viticoles. » M.-N.C.