La direction générale de l’alimentation, DGAL, a publié au bulletin officiel du 20 décembre 2016, les règles de la surveillance biologique du territoire pour 2017, dans le cadre du plan Écophyto 2. Elles concernent l’évolution des bulletins de santé du végétal, BSV, et du suivi des effets non intentionnels des pesticides, ou Eni.

Une formation pour les agents des Draaf

L’objectif de la DGAL est que les BSV ne délivrent plus uniquement une description de la situation. Elle demande qu’apparaisse désormais une hiérarchie des risques en précisant les risques mineurs pour lesquels une intervention n’est pas justifiée. Ainsi, chaque BSV contiendra un état des lieux, une analyse des risques phytosanitaires et, si nécessaire, une description des méthodes alternatives aux traitements. Sans toutefois citer de noms commerciaux. « Le BSV doit être un relais de la présentation de méthodes alternatives aux traitements et des mesures prophylactiques », martèle la DGAL. Par ailleurs, elle va proposer aux agents des Draaf-Sral, une formation à la lecture et à l’interprétation de modèles utilisés en arboriculture et en cultures légumières à Paris, au CTIFL, les 14 et 15 mars 2017. Elle insiste également pour que les observations soient saisies dans la base de données nationale Epiphyt, pour détecter l’évolution des organismes nuisibles.

Eni : 23 couples bioagresseurs/cultures

La note acte la conservation des suivis de la phénologie des adventices pour réduire l’usage des herbicides.

La DGAL demande d’augmenter le nombre d’agriculteurs réalisant des observations pour les BSV, afin d’atteindre au moins 25 % de parcelles suivies par des agriculteurs ou des gestionnaires d’espaces verts.

Sur les Eni, 23 couples bioagresseurs/cultures ont été programmés sur les filières arboriculture fruitière, grandes cultures, cultures légumières et vigne en 2017. 500 parcelles serviront à suivre les Eni sur les espèces indicatrices de la biodiversité, que ce soit des végétaux, vers de terre ou coléoptères.