Edito - L’autre gamme

Le biocontrôle entrerait-il dans sa phase active ? L'actualité tend à le prouver. Le gouvernement suit activement sa feuille de route en la matière : officialisation du Nodu Vert Biocontrôle, accord-cadre en phase de signature, obligation de conseils alternatifs… Les sociétés de protection des plantes, quant à elles, consolident leurs offres, par des rachats de firmes spécialisées étrangères ou par le renforcement de leur propre recherche et développement. L'approche de la lutte phytosanitaire commence en outre à se modifier : les produits de biocontrôle ne sont plus perçus comme des spécialités à substituer aux phytos conventionnels, mais bien comme des produits alternatifs à intégrer dans des programmes. Le marché mondial du biocontrôle, qui était de 2,1 milliards d'euros en 2011, devrait atteindre 3,2 milliards d'euros en 2014. Les acteurs français semblent vouloir prendre toute leur place dans cette progression. Gaëlle Gaudin