Engrais : un marché à terme, non. Une contractualisation, oui !

Il n’y aura pas de marché à terme pour les engrais mais sûrement une contractualisation. C’est ce qu’ont répondu en substance Gilles Poidevin, délégué général de l’Unifa, et Christophe Beaunoir, responsable réseau de vente chez GPN, lors de la conférence organisée conjointement par l’Afja et le Syrpa sur l’agrofourniture, le 27 novembre à Paris. La question portait sur les outils de gestion disponibles pour pallier à la volatilité des prix des engrais, fortement indexés sur le marché énergétique. « Un marché à terme n’est pas possible sur le secteur des engrais car les acteurs ne sont pas assez nombreux. De plus, il n’y a pas de produit standard pouvant servir de base », explique Gilles Poidevin. J.-M.T.

Sur un futur proche, Christian Beaunoir laisse entrevoir une contractualisation de l’approvisionnement avec les distributeurs. En écho, le directeur de la coopérative francilienne Sévépi, Jean-Baptiste Hue, explique qu’aujourd’hui « les distributeurs craignent plus la perte financière que la pénurie ».