Et si la progressive « générisation » du marché des phytos était due à la stratégie des fournisseurs de spécialités ?

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Jean-Baptiste Regnard, directeur général d’Agrihub.[/caption]

Après une campagne d’appro 2022/23 agitée, les unions et réseaux reprennent du poids dans les négociations avec les fournisseurs. Les arguments « pénurie » et « inflation » ont, cette année, du mal à passer, dans un contexte de stocks élevés, notamment pour les phytosanitaires. Et ce, d’autant que ces anticipations d’achat se sont faites dans un contexte de prix élevés. Oui, il y a eu l’inflation mais certaines entreprises ont, semble-t-il, profité de la situation pour consolider leurs marges ! « Les fournisseurs sont parfois allés un peu trop loin, affirme Jean-Baptiste Regnard, directeur général d’Agrihub. Beaucoup se demandent si le point de rupture n’a pas été dépassé. Alors que le prix des génériques continue de baisser, celui des « marques » s’infléchit difficilement. Les produits génériques, de très bonne qualité, ont bénéficié de ce contexte, contrairement aux marques fournisseurs dont la progression a été entravée par un excès d’inflation. » Il se demande même si finalement, « la progressive « générisation » du marché ne sera pas accélérée, involontairement, par la stratégie des fournisseurs de spécialités ! » Difficile, dans ce contexte, pour les firmes phytos, de faire passer de nouvelles hausses cette année.

La totalité de l’enquête, avec notamment les témoignages de Laurent Chauveau, acheteur pour Centrappro et Pascal Ramondenc, directeur d’Axso et Convergence, est à retrouver jeudi 2 novembre dans notre mag spécial dédié aux unions d’appro et de collecte. Vous y retrouverez, tout au long des 24 pages, l’analyse de l’année écoulée, le classement des unions et réseaux régionaux, le décryptage chiffré des résultats, de nombreux témoignages, l’annuaire et l’organigramme des entreprises…

En attendant, n’hésitez pas à consulter l’édition 2022.