… et sur la Russie
Le | Agrofournisseurs
Trois jours après l’Ukraine, la Russie annonçait officiellement, le 28 mai, la levée de l’embargo sur l’exportation de ses céréales et ce, à compter du 1er juillet. Dès lundi, les marchés à terme européens ont vivement réagi : le blé échéance novembre perdant près de 10€/t. Le maïs chutait pour sa part de plus de 4 €. Le lendemain, mardi, Chicago affichait également des tendances à la baisse, intégrant avec un jour de retard la décision russe : la bourse de Chicago étant fermée le 30 mai. En fin de journée, le blé accusait un net recul tandis que le maïs limitait la chute. Mais à ce jour, les questions restent encore nombreuses : le blé russe pourra-t-il compenser les pertes de volumes en Europe liées à l’impact de la sécheresse ? Quelles règles accompagneront les exportations russes en termes de quota, de limite dans le temps, de taxes ? Quelles seront les pertes de l’Europe sur l’échelle des exportations ? A.G.
Cours en euros/tonne sur les marchés, au 1er juin. Euronext, première échéance. Entre parenthèses, cours du 27 mai.
Blé : Euronext 236 (251) ; Rendu Rouen, 240 (245)
Maïs : Euronext, 245,75 (245,25) ; Rendu Bordeaux, 235 (235)
Colza : Euronext, 477,75 (490,5) ; Rendu Moselle, 490 (495)