Farre et Unifa, ensemble pour fertiliser le bon sens
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« Fertiliser le bon sens »… L'expression, de Luc Smessaert, président de Farre, donne le ton du colloque « La fertilisation au service de la qualité et de la compétitivité », organisé le 21 octobre à Paris, par son association et l'Unifa. Parmi les intervenants, Hervé Pellois, député divers gauche du Morbihan et Jean Bizet, sénateur UMP de la Manche. L'essentiel des inventions, réalisées par les acteurs de terrain, ont montré l'importance de la réflexion agronomique conjuguée aux nouvelles technologies pour assurer une fertilisation raisonnée, à même de concilier la performance de l'exploitation agricole et le respect de l'environnement.
Alexandre Quillet, président de l'ITB, a montré comment la filière betterave a réussi à passer en 35 ans de 22 à 6 unités d'azote par tonne de betteraves. Emmanuel Dalle, arboriculteur Farre dans le Nord-Pas de Calais, a lui aussi divisé par trois ses apports d'azote, pour atteindre 2 unités par kilo de fruits. Entre drones, cartographie des parcelles ou GPS, les exemples abondent d'application à l'agriculture des méthodes les plus novatrices. Les progrès passent par des investissements croissants, particulièrement en agro-équipements, comme l'a indiqué Patrick Pérard, président d'Axema.
Les GIEE (groupements d'intérêt économique et environnemental), inscrits dans la récente loi d'avenir agricole, seront-ils à même de porter ce type d'investissements ? « Pourquoi pas, a répondu Hervé Pellois, dès lors qu'il y a réduction des intrants. »
Photo : Thierry Loyer, président de l'Unifa, « augmenter l'efficacité de la fertilisation pour diminuer ses impacts sur l'environnement. »