Faucheurs d’OGM relaxés à Chartres
Le | Agrofournisseurs
Les 58 militants anti-OGM jugés en correctionnelle à Chartres pour avoir fauché une parcelle de maïs transgénique le 18 août 2007 à Poinville (Eure-et-Loir) ont été relaxés le 5 juin, moins de deux semaines après le vote par le Parlement d’une loi réprimant le fauchage.
Réaction de Monsanto : « la relaxe prononcée est incompréhensible dans la mesure où les faits constituent une violation de propriété privée et la destruction de biens d’autrui, actes qui sont punis par la loi française ». A.D.
D’autant que « le Parlement français vient d’adopter une loi sur les biotechnologies végétales qui institue un délit de fauchage ». La firme a décidé de suivre l’appel interjeté par le Parquet de Chartres. De son côté, José Bové a qualifié cette décision de « tournant ». « Des magistrats ont compris que l’intérêt général devait primer sur l’intérêt individuel de quelques firmes multinationales », a commenté le dirigeant altermondialiste, qui comparaissait à Toulouse au procès de 41 faucheurs volontaires pour deux affaires de destruction de maïs transgénique en juillet 2006 en Haute-Garonne.