Filières bovine et ovine : les tendances du marché 2009

A l’occasion du premier conseil spécialisé de FranceAgriMer pour la filière « ruminants et équidés » du 9 juin, les premières tendances ont été dévoilées pour les filières bovine et ovine.

Pour les bovins, à noter une baisse des naissances et un recul des ventes sur l’Italie.

Pour les ovins, les cours restent dopés par le manque d’agneaux. A.G.

Pour les bovins, les naissances de veaux en 2009 accusent, à fin avril, un retard global de 11 % par rapport à l’an dernier. Pour le premier trimestre 2009, les exportations de broutards sont pour leur part en légère progression. Les ventes ont progressé vers l’Espagne mais diminué vers l’Italie qui, avec 80 % des achats, reste le principal client de la France. Le cours des vaches allaitantes ont, en moyenne, reculé de 4,5 % depuis le début de l’année.

Pour les ovins, la diminution du cheptel allaitant français s’est confirmée en 2008 : - 8 % de femelles reproductrices. D’où un net recul des abattages d’agneaux en 2008 : -7 %, soit 180000 agneaux de moins que l’année précédente. Cette tendance se poursuit sur les quatre premiers mois de l’année (-12 %). En raison de la raréfaction de l’offre, le prix des agneaux de boucherie se maintient à un niveau élevé : 5,95 €/kg à la fin de mai, soit 7 % de plus qu’en 2008. Fin mai, le prix des agneaux lourds s’affichait en hausse de près de 9 % dans l’UE par rapport à l’an passé, et atteignait même +12 % au Royaume-Uni. Cette évolution n’est pas propre à l’Europe. La Nouvelle-Zélande a également réduit fortement son cheptel ovin. Les prix à l’exportation des agneaux de 15 kg ont augmenté de 24 % par rapport à l’an dernier.

Dans un contexte qui reste difficile pour la filière ovine française, FranceAgriMer a procédé au cours des dernières semaines au versement de l’aide d’urgence pour l’indemnisation des pertes liées à la fièvre catarrhale ovine auprès de 26000 éleveurs pour un montant d’environ 5,69 € par brebis éligible.