Filières de la viande : un accord pour maitriser la volatilité des cours

Face à la volatilité des cours des aliments pour animaux, éleveurs, transformateurs et distributeurs ont, mardi 3 mai, conclu un « accord volontaire ». Ce dernier, validé par le ministre de l’Agriculture, prévoit « d’ouvrir des négociations sur les conditions de vente des produits en cas de variation excessive à la hausse ou à la baisse des prix des aliments des bovins, porcs et volailles ». Pour Bruno Le Maire, cette démarche s’inscrit dans une logique d’amélioration des relations commerciales au sein des filières, élément indispensable à la pérennité de chacun des maillons de la chaine. Philippe Mangin, président de Coop de France se félicite de cet engagement même si selon lui « cela ne résoudra pas tous les problèmes liés à la volatilité. Cet accord symbolise l’entrée dans une nouvelle ère, marquée par l’engagement de la grande distribution à intégrer dans les négociations commerciales des éléments tangibles de coût de production ». A.G.

Photo : Quelques signataires de l’accord, entourés du ministre de l’Agriculture.

Cet accord a été signé par 12 organisations ou entreprises : FNSEA, JA, CFA (Confédération française de l’aviculture), FNB (Fédération nationale bovine), FNP (Fédération nationale porcine) pour les éleveurs ; FNICGV (Fédération nationale de l’industrie et du commerce en gros de viande), SNIV-SNCP (entreprises françaises des viandes), FIA (Fédération des industries avicoles), Coop de France pour l’abattage-découpe ; FCD, Les Mousquetaires et Leclerc pour la distribution. La fédération de la charcuterie (FICT), la Confédération paysanne et la Coordination rurale, invitées aux débats, n’ont pas signé l’accord.