Florimond Desprez obtient un prêt de 40 M€ pour des variétés adaptées au changement climatique
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Le semencier Florimond Desprez a signé un accord de partenariat avec la Banque européenne d’investissement, BEI, pour le développement de variétés végétales adaptées au changement climatique.
Le semencier Florimond Desprez a signé, le 29 avril, un accord de prêt de 40 M€ avec la banque européenne d’investissement, BEI, pour la recherche de nouvelles variétés végétales adaptées au changement climatique. La Commission européenne a apporté son soutien à ce partenariat financier qui porte tout particulièrement sur la recherche, le développement et l’innovation des variétés de grandes cultures. Objectif : développer des variétés résistantes aux stress climatiques comme aux ravageurs, économes en ressources naturelles et en offrant des niveaux de rentabilité satisfaisants.
16,8 M€ fléchés vers la France
Dans un communiqué de presse commun avec la BEI, le semencier du nord de la France indique « focaliser ses efforts sur des espèces dont les filières agroindustrielles sont destinées à l’alimentation humaine telles que le blé tendre, la betterave sucrière et la pomme de terre, mais aussi sur le blé dur, la chicorée industrielle ou le pois protéagineux dont la contribution sociétale est importante. » Le financement permettra de créer 30 postes à équivalent temps plein, et hautement qualifiés. 17,2 M€ ont été fléchés vers la Belgique, 16,8 M€ vers la France, 3,2 M€ vers l’Allemagne, 1,6 M€ vers les Pays-Bas, et 1,2 M€ seront répartis entre d’autres pays européens.
Ce premier partenariat vise à conforter la compétitivité européenne sur le marché des semences. Il s’inscrit dans le cadre du Fonds européen pour les investissements stratégiques, Feis, le pilier central du plan d’investissement pour l’Europe. François Desprez, président de la société semencière, a également salué la participation du Crédit Agricole Nord de France dans le partenariat
Florimond Desprez en chiffres
Florimond Desprez emploie 1 200 collaborateurs dans 65 pays et consacre 15 % de son chiffre d’affaires (300 M€) à la recherche. En France, il s’agit du deuxième semencier, avec un chiffre d’affaires de 125 M€ (voir notre mag en ligne dédié aux phytos et aux semences ).