Fludioxonil sur vigne : toujours robuste après vingt ans d’utilisation

Syngenta compte bien rester leader du marché anti-botrytis vigne en France. Avec le fludioxonil, mais également avec, dès 2018, une solution de biocontrôle et dès 2020, son nouveau fongicide déjà connu sous la marque Adepidyn (pydiflumetofen). C'est ce message qu'a tenu à faire passer la société auprès d'une trentaine de techniciens et prescripteurs réunis le 12 novembre à Paris.

« La France est le deuxième pays, après les Etats-Unis, pour le développement du fludioxonil », a précisé Philippe Bandiera, directeur marketing France. Sur vigne, la molécule est disponible dans les spécialités Geoxe WG/Safir WG (50 % de fludioxonil) et Switch (25 % de fludioxonil + 37,5 % de cyprodinil) et couvre près de 70 000 ha, sur les 170 000 ha traités contre le botrytis. La molécule, qui célèbre le 30^e anniversaire de sa découverte et est utilisée depuis 20 ans, n'a pas pris une ride : efficacité confirmée chaque année, sécurisation de la qualité du vin et aucune résistance spécifique observée.

Le botrytis fait partie des pathogènes à très fort risque de résistance, la vigilance reste donc de mise. « Le respect de la qualité de la pulvérisation et de la dose homologuée est fortement recommandé », souligne Gabriel Scalliet, responsable de l'équipe « résistance » chez Syngenta.

Enfin, côté résidus, Switch et Geoxe WG/Safir WG peuvent être utilisés en toute confiance, affirment les experts de Syngenta qui suivent le dossier de près.

Photo : A l'occasion du 30^e anniversaire de la découverte du fludioxonil, Syngenta a réuni une trentaine de distributeurs et prescripteurs vigne. L'occasion de revenir sur la robustesse de la molécule anti-botrytis.