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Génoplante : dix ans et la ferme volonté de renforcer

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Le premier programme national fédérateur en génomique végétale a célébré ses dix ans le 28 avril à Paris par un colloque qui a permis de présenter le bilan de 350 projets scientifiques et de tracer des pistes pour l’avenir des biotechnologies végétales.

Si Genoplante n’existait pas, il faudrait l’inventer. Dix ans après sa création, le dispositif qui a l’originalité d’associer des organismes publics de recherche (Inra, CNRS, Cirad et lRD) et les principaux acteurs privés de l’amélioration des plantes (Biogemma, Sofiprotéol, Arvalis Institut du Végétal) avec le soutien des ministères de la Recherche et de l’Agriculture ainsi que de l’Agence nationale de la Recherche (ANR), a permis à la France de rester « dans la course mondiale des biotechnologies végétales », selon les propos de Marion Guillou, présidente directrice générale de l’Inra.
J.P.

Photo : Marion Guillou, pDG de l’Inra et Pierre Pagesse (au centre), président de Limagrain,souhaitent que recherche publique et recherche privée poursuivent leur collaboration au sein de Génoplante

Pour Guy Riba, directeur général délégué de l’Inra et président du Comité d’orientation stratégique, Génoplante « a surtout généré une communauté française en génomique végétale qui produit à la fois des connaissances académiques et des innovations conduisant à des applications agronomiques ».

Mais face à la compétition internationale, le programme reste toutefois à renforcer. « Il faut d’urgence accroître les investissements, simplifier les procédures administratives et mieux prendre en compte les enjeux économiques dans le choix des projets » a souligné Pierre Pagesse, président de Limagrain. Et d’appeler à la fondation « d’un Pacte national pour la recherche et la formation en biotechnologie végétale, seul à même de réhabiliter science et progrès auprès de notre jeunesse et de la Nation ».