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Goëmar stimule sa recherche sur les produits de biocontrôle

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« Les produits de biocontrôle constituent l'enjeu central du plan Ecophyto », a souligné Bruno Ferreira, conseiller de Stéphane Le Foll, lors de l'inauguration du laboratoire de recherche des Ets Goëmar à Saint Malo, le 5 juillet 2013. Ces produits étaient à l'honneur lors de la conférence organisée au préalable au traditionnel coupé de ruban devant les laboratoires et serres de l'entreprise malouine. « Tous nos travaux sont centrés sur les capacités propres de la plante, sa physiologie et l'ensemble de ses relations avec son écosystème », a introduit Jean-Pierre Princen, président exécutif de la société, en présence de quelque 200 partenaires, élus et clients.

L'ambition est de déplafonner le rendement des cultures en combinant les différents axes de recherche, autour de projets concrets. Ils sont déjà menés avec 17 laboratoires de recherche (universités et instituts), six pôles de compétitivité et 18 sociétés confrères. D'autres devraient suivre associant notamment les filières de production.

Il s'agit aussi de déplafonner les ressources allouées aux PME qui œuvrent sur des voies novatrices. Car si la « bio-inspiration, c'est à dire trouver dans la nature de nouveaux moyens de fonctionnement ouvre un boulevard pour le futur », comme l'a souligné Michel Griffon, fondateur de la démarche d'intensification écologique, la question est aussi de trouver « les aides pour les amorçages où le risque est par définition le plus fort », a rappelé Jean-Pierre Princen. 

 

Photo : Traditionnel coupé de ruban, le 5 juillet, devant le laboratoire Goëmar, à Saint Malo.


Jean-Pierre Princen, président exécutif de Goëmar.

Indicateurs

- Chiffre d'affaires escompté 2012-2013 : 25 millions d'euros, dont 60 % hors France (19 millions d'euros en 2011-2012), essentiellement réalisés avec la gamme des Phyto Activateurs à base d'algues (norme fertilisants). Sa gamme en produit de bio-contrôle s'appuie sur la liminarine, également extraite des algues, stimulateur des défensse naturelles des plantes.

- Recherche : 10 % du CA

- Investissement de 2 millions d'euros dans le laboratoire de Saint Malo en activité depuis janvier 2013. Il comporte 5 phytotrons, 5 compartiments de serre, un laboratoire de pathologie végétale, un autre de physiologie végétale et 3 000 m2 de pépinières.