Gowan en passe d’acquérir Isagro
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Gowan Company a annoncé, le 7 mars 2021, avoir conclu un accord avec les actionnaires majoritaires d’Isagro en vue d’une acquisition totale. Cette société agrochimique italienne, qui était à l’origine axée sur la découverte de nouvelles molécules, vend aujourd’hui ses produits dans plus de 70 pays, pour un chiffre d’affaires de 105 millions d’euros. Gowan France bénéficiera-t-elle de ce rachat ? Le point avec son président, Olivier Deneufbourg.
Le groupe agrochimiste Gowan Company a conclu un accord pour acheter les actions de Piemme, l’actionnaire majoritaire d’Isagro. “Une première étape visant le rachat de l’ensemble des actions d’Isagro”, précise Gowan dans un communiqué daté du 7 mars 2021. L’accord est toutefois soumis à l’approbation du Gouvernement italien.
Gowan Company, qui réalise un chiffre d’affaires de 650 M€, est donc en passe d’acquérir la société italienne, dotée d’un chiffre d’affaires de 105 M€ en 2019 et employant 350 salariés. Isagro est propriétaire de substances actives telles que les fongicides hydroxyde et oxychlorure de cuivre, tétraconazole et benelaxyl-M (kiralaxyl). La société, créée en 1993 pour, initialement, découvrir et développer de nouvelles molécules, vend aujourd’hui ses produits dans plus de 70 pays. Elle se tourne par ailleurs vers le développement de biosolutions.
En France, les accords de distribution d’Isagro perdureront
“Gowan était actionnaire minoritaire et donc partenaire d’Isagro depuis 2013, explique Olivier Deneufbourg, président de Gowan France. Nous avons déjà une histoire commune avec, entre autres, la distribution de leurs solutions aux États-Unis et en Italie.”
Gowan France, créée en 2010, compte aujourd’hui 13 personnes actives sur le territoire et présente un chiffre d’affaires de 30 M€, avec comme produits phares : l’herbicide Avadex 480 et l’insecticide Boravi WG. “Avec ce rachat, Gowan s’offre un portefeuille complémentaire au sien, et des capacités de recherche qu’elle n’a pas. En France, Isagro n’est pas présente directement mais via des accords de distribution. Nous serons tenus de les respecter ”, précise Olivier Deneufbourg.
Les biosolutions d’Isagro, tels que biostimulants, phéromones et micro-organismes, représentent encore peu de ventes en France mais sont amenées à se développer dans les prochaines années.