Green Impulse veut passer à la phase d’industrialisation
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Créée en 2019, la start-up présente sur le secteur du biocontrôle Green Impulse entend passer à la vitesse supérieure pour commercialiser ses produits en France.
La start up Green Impulse veut passer à la phase d’industrialisation. Créée en 2019 à Angers, la société commercialise le produit de biocontrôle Kitae, un éliciteur à action fongicide et bactéricide via la stimulation des défenses des plantes, composé de la substance de base chlorhydrate de chitosane. Si la structure utilise un approvisionnement hors de l’Europe d’exosquelette de crevettes, « avec un partenaire exclusif », elle réfléchit à rapatrier certaines étapes de fabrication en France d’ici à 2024.
Un investissement de 200 000 à 500 000 euros
« Le gouvernement souhaite réindustrialiser la France et offre plusieurs dispositifs financiers intéressants, notamment pour les start-ups, indique Alexandre Olivaud, co-fondateur de Green Impulse. Nous n’en sommes encore qu’au début de la réflexion et nous n’avons pas encore consulté nos partenaires financiers. » L’investissement prévu pourrait s’élever entre 200 000 et 500 000 euros.
Les négoces sont partis en premier
La société commercialise pour l’heure essentiellement via des centrales d’achats de négoces. Des essais sont également en cours auprès des coopératives.
Green Impulse prévoit l’arrivée de deux nouveaux produits en 2028 en Europe et en 2026 aux États-Unis sur des solutions luttant contre la tavelure du pommier, le mildiou de la vigne ou encore la septoriose des céréales. Elle n’exclut pas non plus un développement sur le secteur des biostimulants.
La start-up a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires de 300 000 euros. Elle emploie 12 équivalents temps plein, avec une dynamique de recrutement d’environ trois personnes par an.