IBMA France devenu Alliance Biocontrôle : « Une manière de clarifier la situation » (Céline Barthet)
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« Nous ne créons pas une nouvelle association. L’objet de l’association reste le même, les adhérents et l’équipe administrative aussi. L’identité visuelle et la stratégie changent un peu, mais ce n’est pas non plus la révolution », indique Céline Barthet, présidente d’Alliance Biocontrôle, ex-IBMA France, à Référence Agro le 15 mai 2024.
Après la présentation de la nouvelle identité de l’association des entreprises de biocontrôle, Alliance Biocontrôle, le 15 mai à Paris, Céline Barthet, à sa tête depuis 2020, répond aux questions de Référence Agro.
Ce changement était-il l’occasion de tout remettre à plat au sein de l’association ?
C’est simplement un changement de nom, nous ne créons pas une nouvelle association. L’objet reste le même, les adhérents et l’équipe administrative aussi. L’identité visuelle et la stratégie changent un peu, mais ce n’est pas non plus la révolution. C’est une manière de clarifier la situation, continuer de s’appeler comme cela (IBMA France) n’était pas envisageable… Au moins, les choses sont claires. Le logo et la feuille de route sont une manière de donner un coup de boost à cette évolution.
Comment continuer d’incarner une parole audible ?
Nous avons la chance d’exister depuis 25 ans, d’avoir un directeur général (Denis Longevialle) présent depuis dix ans. Grâce à notre expérience, notre longévité, notre représentativité (31 membres, regroupant 80 % du marché français de la protection des plantes), nous avons une assise significative. Nous continuerons les Rencontres annuelles du biocontrôle, le Village biocontrôle, qui sont des rendez-vous importants pour nos membres et nos interlocuteurs, dont le MASA.
Quels changements opérerez-vous dans votre communication ?
Il y a des choses que nous ferons différemment. Avant, lorsque nous nous présentions, l’un des axes stratégiques que nous mettions en avant était la formation. Aujourd’hui, elle est présente au sein d’autres axes. Nous avons voulu simplifier car, à vouloir être exhaustifs, nous étions peut-être un peu moins synthétiques. Toutefois, nous n’avons pas d’objectif de nombre d’adhérents. Nous ne voulons pas aligner les logos. Il faut être prêt à investir du temps dans Alliance Biocontrôle : c’est ce que nous disons en premier à tous les candidats. Parce que le bénéfice sera réciproque.