Importation et OGM : les Etats membres restent divisés
Le | Agrofournisseurs
Mercredi 9 février, les États membres de l’UE ont une nouvelle fois affiché leur désaccord en matière d’OGM. L’enjeu des discussions était d’adopter une norme commune pour faciliter le contrôle des marchandises entrant dans l’Union européenne. Un enjeu de taille. L’UE a importé près de 4 Mt de maïs et 33 Mt de soja ou équivalent en 2008, destinées avant tout à l’alimentation animale. Pour l’heure, toute trace d’OGM empêche la cargaison de pénétrer au sein de l’Union. La Commission propose de fixer à 0,1 % le seuil de tolérance. Par ailleurs, si l’OGM décelé n’a pas été soumis à autorisation dans l’UE, un avis sera demandé à l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (AESA) basée à Parme. La France a refusé. A.G.
Deux jours plus tôt, le 7 février, le Copa-Cogeca avait pressé les États membres de trouver une solution afin d’accepter à l’état de trace, la présence d’OGM non autorisés dans l’alimentation du bétail, « sous peine de voir disparaître un peu plus d’éleveurs dans l’UE à cause de l’augmentation importante de leurs coûts d’exploitation ».
Le dossier des OGM devrait de nouveau être examiné par la Commission les 22 et 23 février, lors de la prochaine réunion du Comité permanent pour la sécurité alimentaire.