In vino veritas analyse l’impact du développement de l’oïdium sur la qualité du vin
Le | Agrofournisseurs
« Il faut protéger contre l’oïdium en amont de la vigne : plus économique, la protection permet d’élaborer non seulement un vin sans défaut mais exprimant les qualités du raisin ». Tels sont les conseils issus d’ « In vino veritas », programme de recherche mis au point par l’Institut coopératif du vin et BASF Agro. Il a été lancé suite au développement de l’oïdium au-delà de sa zone traditionnelle qu’est le pourtour méditerranéen pour toucher désormais les vignobles du Nord-Est et de l’Ouest de la France. Son objectif est de mesurer l’impact de l’oïdium de la vigne sur la qualité du vin, définir les seuils de nuisibilité, optimiser l’intervention de l’œnologue. J.-F.C.
photo : « L’oïdium entame la qualité du vin et l’oenologue doit intervenir. »
Les premières conclusions issues de l’étude des vins de la récolte 2006 montrent qu’au-delà de 9 % des grappes, la qualité des vins est dégradée et au-delà de 17 %, la qualité est fortement altérée et l’œnologue doit intervenir. Passés les 33 %, aucun process de vinification testé n’est capable de produire un vin sans défaut.