Intégrer la biodiversité : un virage à angle droit pour les entreprises du paysage !

La profession de jardinier-paysagiste a profondément évolué au fil des ans, au rythme des demandes de ses clients (particuliers comme collectivités), des attentes de la société et de la réglementation. Le chemin parcouru était présenté lors d’une conférence de presse organisée le 26 octobre au Jardin des Plantes, à Paris, par l’Unep, union des entreprises du paysage. La prise en compte globale des écosystèmes suppose de travailler plus avec sa tête qu’avec ses bras. Ce qui passe par une sensibilisation et la formation des équipes de terrain et d’encadrement, le développement de la recherche et de l’innovation. Un certificat de formation en maîtrise paysagère a été créé par la profession, qui a également édité un Guide des techniques alternatives, un Guide d’application des produits phytosanitaires. « D’accord pour diminuer l’usage de ces produits, a déclaré Marc Loiseleur, président de l’Unep, notamment en herbicides. Mais il nous faut conserver une trousse à pharmacie pour préserver les plantes ». Les engagements pris par cette profession en matière de promotion de la biodiversité ont toutes les chances d’aboutir puisque, au final, la préservation des milieux naturels a pour principal allié l’économie. Mais il faut aussi mieux communiquer en direction du grand public. Le principal écueil vient de la difficulté à expliquer le sens de ces espaces verts qui semblent, aux yeux des citoyens, moins bien entretenus.