Intercéréales : un jeu nécessairement collectif

Intercéréales a pour mission principale la répartition des fonds collectés via la CVO (contribution volontaire obligatoire), soit 0,51 euro par tonne de céréales et 0,4 euro par tonne de farine vendue sur le marché intérieur. Soit, bon an mal an, selon la récolte céréalière, quelque 30 millions d’euros qui vont se répartir entre des programmes de recherche et développement d’Arvalis-Institut du végétal (80-81 % des fonds collectés et 40 % du budget de l’institut), les actions de communication de Passion Céréales (environ 9 % du budget) et le soutien à l’exportation via France Export Céréales (environ 10 % du budget). Un travail nécessairement interprofessionnel et qui s’est traduit par la présentation le 26 novembre d’un guide dédié à la gestion des mycotoxines dans la filière céréales. C.D.

De gauche à droite, le représentant de la meunerie, des organismes stockeurs, des producteurs et le directeur d’Intercéréales.

Ce guide regroupe une multitude d’informations : rappel réglementaire, présentation des outils et démarches utilisables dans chaque filière, impact sur les relations commerciales… Cet outil reprend l’essentiel de l’information utile sur ce thème. Disponible sur demande à contact@intercereales.com.

Intercéréales est une association privée à but non lucratif. Elle rassemble les représentants des producteurs (AGPM, AGPB), des organismes stockeurs (coop de France métiers du grains - FNA - Symex - Synacomex) et des premiers transformateurs des céréales (ANMF - CFSI - Coop de France Nutrition Animale - SNIA - Malteurs de France - Usipa - USM). Ses décisions doivent être prises à l’unanimité.