La filière céréalière veut développer le fret fluvial
Le | Agrofournisseurs
Sobre en consommation d’énergie, compétitif, facilitant l’accès à certains grands ports maritimes, le fret de produits agricoles a le vent en poupe. A l’occasion du conseil spécialisé de FranceAgriMer réuni le 10 octobre, la filière céréalière a annoncé se donner l’objectif de multiplier par deux la quantité de grains transportée par voie d’eau d’ici à 2020. Pour y parvenir, un accord-cadre a été signé dans ce sens avec Voies navigables de France (VNF). D’autres filières devraient suivre, à commencer par les oléoprotéagineux. D’autres produits agricoles, comme les engrais, pourraient également aller dans cette direction. E.P.
Quelques chiffres :
- Les produits agricoles représentent aujourd’hui un quart des trafics fluviaux en France.
- La quantité de ces produits transportés de cette manière a été doublée depuis 20 ans.
- Le transport fluvial consomme 3,7 fois moins de carburant et rejette 4 fois moins de CO2 que le transport routier.
- Le réseau fluvial pourrait absorber 2 à 4 fois plus de trafic avec l’infrastructure existante.
- Des coûts de transport performants : pour une tonne transportée sur 350 km, le coût moyen par voie fluviale varie de 12 €/t à 17€/t selon les gabarits, contre 21€/t sur route et 22€/t sur rails.