La sècheresse se poursuit…

Les records n’en finissent pas d’être battus. De températures (29 °C début mai dans le Centre et en Lorraine), de manque de pluviométrie, d’avance des cultures (de 10 à 15 jours)… Quelles que soient les régions - à l’exception toutefois de la Bretagne et de quelques zones des Pays de la Loire - le constat est le même. Pertes de tales et de pieds sur céréales, siliques avortées sur colza, manque d’efficience de l’azote…. Dans les terres superficielles, le potentiel de rendement semble déjà bien entamé : de 30 à 50 %. La situation s’aggrave et les dix jours à venir vont être décisifs. Seul espoir : que les grains se remplissent correctement. Pour les semis de printemps, certains agriculteurs ont préféré ne pas semer de maïs ou de tournesol. D’autres ont opté pour le sorgho, plus résistant à la sécheresse. Des éleveurs envisagent déjà l’ensilage de céréales immatures pour gonfler leur stock de fourrage, faible et déjà entamé. A.G.