L’Acta alerte les députés sur une distorsion de concurrence défavorable à la France
Le | Agrofournisseurs
Le 11 mai, l’Acta a donné rendez-vous aux députés du groupe d’études Industries agroalimentaires et filières agricoles réunis à l’Assemblée nationale. Objectif : « faire le point sur la perte de compétitivité française car la distorsion de concurrence, au sein de l’UE, devient criante » a affirmé Eugène Schaeffer, président de l’Acta. Un message écouté avec attention par des députés bien informés. Pour Philippe Gosselin, député UMP de la Manche, si certaines solutions sont à chercher à l’échelle européenne, les Français doivent aussi « balayer devant leur porte ». Ils ont, selon lui, « trop tendance à vouloir être les premiers de la classe. » Il s’est donc dit prêt à signer des amendements à la future loi de modernisation agricole (LMA) pour remédier à cette situation. M.L.
Photo : Marc le Fur, député UMP des Côtes d’Armor et président du groupe d’études parlementaires Industries agroalimentaires et filières agricoles, Eugène Schaeffer, président de l’Acta et Germinal Peiro, député socialiste de Dordogne, le 11 mai, à l’Assemblée nationale.
Une main d’œuvre intérimaire près de deux fois moins coûteuse en Allemagne qu’en France dans le secteur de l’industrie de la viande, également favorisée par une « TVA forfaitaire » allemande, mais aussi des exigences spécifiques à la réglementation française pénalisantes (homologation des produits phytosanitaires, ZNT, redevance pollution, …) : les instituts techniques ont exposé aux parlementaires certaines des raisons qui expliquent cette distorsion de concurrence.