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L’Afnor invite l’amont à s’impliquer dans les futures normes internationales sur la data agricole

Le | Agrofournisseurs

Une ou plusieurs normes internationales pourraient voir le jour, dans les prochaines années, pour encadrer les systèmes agro-alimentaires pilotés par la data. Responsable de ce dossier pour la France, l’Afnor a invité, lors d’une réunion organisée le 26 septembre, les acteurs du secteur et notamment l’amont, à prendre part à cette démarche.

L’Afnor invite l’amont à s’impliquer dans les futures normes internationales sur la data agricole
L’Afnor invite l’amont à s’impliquer dans les futures normes internationales sur la data agricole

L’Organisation internationale de normalisation (en anglais International Organization for Standardization, ISO) envisage la création de normes spécifiquement dédiées aux systèmes agri-agro pilotés par la data. Un comité technique international dédié à ce travail a vu le jour cet automne pour concrétiser ce projet. De son côté, l’Association française de normalisation (Afnor) a organisé une réunion, le 26 septembre, pour battre le rappel, et inviter un maximum d’acteurs agricoles à s’impliquer dans cette démarche. Une petite centaine de structures étaient représentées le 26 septembre, dont LCA, Bayer, BASF, Phyteis et une demi-douzaine d’interprofessions.

L’Afnor veut fédérer les acteurs agricoles français

« Nous avons quelques semaines pour mettre en place une commission de normalisation à l’échelle nationale, qui représentera la France dans ce comité technique international, précise Aurélie Thiebaud, responsable de développement agroalimentaire à l’Afnor. Il n’y a pas de limite de places, ni de contrainte : à part les particuliers, tout le monde est invité à participer. » L’Afnor compte organiser un premier tour de table au niveau français en janvier 2024, tablant sur une première réunion du comité international en février ou mars. « L’amont agricole est particulièrement concerné, estime encore Aurélie Thiebaud. Les fournisseurs d’intrants et les distributeurs drainent des quantités de données importantes. Les structures portant des démarches de transition, comme l’agriculture bas-carbone, également. »

Phyteis répond présent

Julien Durand-Reville, responsable agronomie digitale chez Phyteis, affirme que l’association réunissant des firmes phytosanitaires fera partie du groupe de réflexion français. « Il existe plusieurs modalités d’inscription dans la commission française, y compris pour les collectifs, précise-t-il. Nous devons donc déterminer qui participera et comment, mais nous y serons, l’enjeu est stratégique. »

Pour en savoir plus, contacter Aurélie Thiebaud par mail ou via Linkedin.