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L’Agence de l’eau Loire-Bretagne veut travailler davantage avec la distribution

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« Nous ne travaillons pas suffisamment ensemble ». C’est par ce constat qu’Yves Mérillon, directeur général adjoint de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne a ouvert, le 12 septembre, la journée intitulée « bon état des eaux : implication des coopératives agricoles et du négoce », organisée à Clermont-Ferrand. Son postulat : l’action doit être collective pour reconquérir le bon état des eaux. Pour cela, les agriculteurs doivent être accompagnés dans leurs changements de pratiques. D’où le lien à nouer avec la distribution. Bien sûr, des initiatives existent déjà, comme l’implication du groupe Soufflet et d’Axéréal auprès de la Chambre d’agriculture de la Nièvre pour la construction et l’animation d’un plan d’action agricole. Un contrat avec le négoce agricole est également prévu pour la fin de l’année. M.L.

Photo : De gauche à droite : Yves Merillon, directeur général adjoint de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, François Dubois de la Sablonière, agence de l’eau Loire Bretagne, François Poirson, directeur de Coop de France Limousin et Sébastien Picardat, fédération négoce agricole.

Reste aussi à compléter le puzzle : les solutions « alternatives » recherchées n’existent pas toujours, de même que les débouchés pour ces nouvelles cultures. A ce titre, les MAE semblent ne pas toujours avoir fait la preuve de leur équilibre économique, ou de leur durabilité technique (régularité dans le temps de la quantité et de la qualité) : deux points essentiels pour nombre d’agriculteurs. Attention donc, à une possible rupture si l’objectif Ecophyto est trop élevé, ont signalé certains participants. Se pose aussi la question des financements : les contrats MAE à cinq ans doivent-ils être revus ? Dans ces évolutions, quelles étapes les agences de l’eau pourraient-elles soutenir ? Autant de réflexions dont l’Agence compte s’inspirer pour préparer son 10e programme d’intervention pour la période 2013-2017.