Lait : la contractualisation stigmatise l’incompréhension des adhérents
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« La contractualisation désigne le contrat coopératif auquel adhèrent tous les associés-coopérateurs … La collecte et la commercialisation du lait n’en sont que l’un des volets. ». Dans un communiqué du 2 août, la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) a rappelé ses spécificités face à la contractualisation. Ces précisions viennent en réponse au communiqué du 27 juillet de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) qui a appelé les coopératives à « tout faire pour aller chercher le maximum de valeur et en faire profiter les adhérents ». R.P.
Dans le cadre de la LMA, les coopératives avaient jusqu’au 1er juillet pour aligner leur règlement intérieur sur la nouvelle loi : durée et modalité de révision du contrat, modalités de collecte, fixation du prix du lait, facturation, caractéristiques et volumes du lait à livrer devaient ainsi être précisés. Toutes ont respecté le calendrier et révisé leur règlement, à l’exception d’Isigny Sainte-Mère qui a du modifie ses statuts à cause d’une durée de contrat qui ne correspondait pas.
Certaines coopératives ont saisi l’occasion pour passer au système de volumes et de prix différenciés. Une modification à l’étude depuis deux ans et reconnue en mars dernier dans le guide des bonnes pratiques du Cniel, A condition qu’il y ait transparence et que ce ne soit en aucun cas « une façon détournée de réduire le prix payé aux producteurs », comme le rappelait la FNPL.
La FNCL a tenu a précisé qu’elle travaillait elle aussi depuis deux ans sur « l’intérêt de différencier les volumes et les prix dans la perspective de la fin des quotas ». Elle a aussi rappelé que si les coopératives modifiaient leur règlement intérieur, c’était « parce que les éléments listés dans le décret n° 2010-1753 au titre de la contractualisation relèvent, en quasi-totalité du règlement intérieur (seule la durée et la résiliation relèvent des statuts) ».