Lait : moins de 5 % des contrats seraient signés
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Depuis avril, les laiteries ont l’obligation réglementaire de conclure des contrats avec les producteurs laitiers, dans le cadre de la loi de modernisation agricole. Or, selon le centre d’économie rurale, moins de 5 % des contrats seraient revenus signés, les producteurs n’ayant aucune obligation d’accepter les propositions des laiteries. « C’est donc aujourd’hui un premier constat de l’échec de la contractualisation dans le secteur laitier », indique Alain Le Boulanger, directeur d’étude économique au CER France, dans un communiqué du 25 août. S.Ay.
Quelles en sont les raisons ? Selon le CER, le dispositif est incomplet. « Les producteurs vont devoir pour la plupart se positionner avant le 30 septembre, donc avant l’arrivée du décret européen autorisant les organisations de producteurs », argumente Alain Le Boulanger. Or, ces dernières sont censées les aider à mieux négocier avec les industriels. Ce que recommande d’ailleurs fortement le CER qui insiste pour que les éleveurs évaluent, avec leur juriste, les risques et les intérêts à signer ou pas ces contrats laitiers.