Laurent Nunez, Secrétaire d’État : « Il est hautement regrettable que des parlementaires s’en prennent à l’Anses »

Le Gouvernement a réaffirmé sa confiance en l’Anses, le 4 février, à l’Assemblée nationale, lors d’une séance de questions. Et ce, par la voix de Laurent Nunez, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur, Didier Guillaume étant excusé. En réponse à Delphine Batho, qui reprochait au Gouvernement de faire la sourde oreille sur les risques des pesticides pour la santé humaine et la biodiversité, évoquant notamment le glyphosate et les SDHI, Laurent Nunez a rappelé les « deux principes qui guident l’action du Gouvernement : celui de la science et celui de la transparence ».

« Je tiens à dire dans cet hémicycle qu’il est hautement regrettable que des parlementaires s’en prennent à l’Anses, une Agence dont l’expertise et le niveau d’indépendance ne sont plus à prouver, a-t-il souligné. Si les parlementaires ne font plus confiance à la science, ne savent plus distinguer les notions de risque et de danger, où allons-nous ? »
Laurent Nunez a insisté : « Les enjeux de santé publique sont non négociables pour le Gouvernement. Dès qu’un produit présente un risque pour l’Homme, il est retiré du marché ». Et de rappeler les dernières molécules interdites en France avant même qu’elles le soient au niveau européen : métam-sodium, époxiconazole, néonicotinoïdes.