Le ministère de l’Agriculture fait le point sur la FCO
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La réunion du comité de suivi de la fièvre catarrhale ovine, le 17 septembre, a été l’occasion d’établir le bilan de la campagne de vaccination, de faire le point sur l’évolution sanitaire et aussi de détailler les conditions de mise en œuvre du soutien économique apporté à la filière de l’élevage confrontée à une situation particulièrement difficile. Michel Barnier a ainsi affirmé que l’objectif était d’instaurer à partir de la fin de l’année une vaccination complète et simultanée de l’ensemble du territoire contre les sérotypes 1 et 8 pendant la période hivernale. Des discussions sont engagées avec la commission européenne pour préciser les conditions de financement du vaccin et les modalités d’organisation de la campagne de vaccination. Dans l’immédiat, 930 000 doses bovines et 460 000 doses ovines seront disponibles pour le mois de septembre, afin de vacciner dans les nouvelles zones touchées par l’extension de la maladie les animaux des foyers FCO, les animaux destinés à l’export et les animaux à haut potentiel génétique. D.M.
Le ministre de l’Agriculture a confirmé que les indemnisations « mortalités » (indemnisation sanitaire et complément économique) seront reconduites pour la période du 1er juillet au 15 novembre. Concernant les aides économiques dont l’instruction est achevée, et afin d’améliorer la trésorerie des exploitations, un acompte sera versé aux éleveurs dès le mois d’octobre.
Bilan de la campagne de vaccination
En ce qui concerne le sérotype 8, 40 millions de doses ont été livrées depuis mars dernier dont 29,4 millions pour les bovins, permettant de vacciner près de 80 % du cheptel bovin et 10,6 millions pour les ovins, permettant de vacciner 96 % du cheptel ovin. 14 300 nouveaux foyers ont été déclarés depuis la reprise de l’activité virale essentiellement sur des animaux non encore vaccinés.
En ce qui concerne le sérotype 1, 11,2 millions de doses ont été livrées depuis mars dernier dont 4,5 millions pour les bovins, et 6.7 millions pour les ovins permettant la vaccination obligatoire des animaux de 18 départements du sud-ouest de la France suite à la décision prise fin août compte tenu de l’extension de l’épizootie vers le nord et l’est.