Le ministre de l’Agriculture annonce 5 M€ pour soutenir l’innovation variétale
Le | Agrofournisseurs
En conclusion de l’assemblée générale de l’UFS, le ministre de l’Agriculture a annoncé une enveloppe de 5 M€ dédiée à la sélection variétale.
Julien Denormandie a conclu la 11e édition de l’assemblée générale de l’UFS, l’Union française des semenciers, le 5 novembre. A cette occasion, il a rappelé son soutien à la filière et a annoncé des mesures d’aide en faveur de l’innovation variétale. « Dans le cadre de la nouvelle stratégie protéines végétale que je publierai prochainement, 5 M€ du plan de relance seront consacrés à l’innovation variétale dans le domaine des plantes riches en protéines, c’est essentiel », a déclaré le ministre. Julien Denormandie a indiqué que les conditions de financement étaient en cours d’ajustement et seront « prochainement annoncées ». D’autres moyens du plan de relance et du plan d’investissement d’avenir (PIA) aideront aussi l’innovation variétale. « Le plan « semences et plants pour une agriculture durable » dont la nouvelle version est attendue intégra, je m’y engage, ces ambitions », poursuit-il.
NBT : un cadre juridique qui n’est plus adapté
Difficile de parler d’innovation variétale sans aborder la question des nouvelles techniques de sélection (NBT). « Ces techniques peuvent faire gagner beaucoup de temps et sont extrêmement utiles. Je souhaite que le cadre juridique puisse permettre de continuer à innover en matière de sélection variétale », a-t-il précisé. Le ministre a par ailleurs assuré qu’il suivrait avec attention les résultats de l’étude que devrait rendre en avril 2021 la Commission européenne sur le statut de ces techniques de sélection. « La situation actuelle n’est pas satisfaisante, le cadre juridique n’est plus adapté au cadre technique, il faut le faire évoluer ». Le président de l’UFS, Claude Tabel, a salué les mots du ministre et apprécié son soutien adressé à la filière. « Message très positif et une très forte cohérence avec ce que nous avons décliné tout l’après-midi, a souligné Claude Tabel. Il nous a donné quelques mots forts sur un engagement pour revoir la législation européenne dans notre domaine. On ne peut pas rester toujours en arrière. Le monde évolue, les techniques évoluent. »