Le Nodu vert biocontrôle est créé
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C’est officiel : le Nombre de doses unités (Nodu) vert biocontrôle est né, avec l’objectif de suivre le recours aux produits de biocontrôle. Le ministère en charge de l’Agriculture a publié sa fiche méthodologique, ainsi que la liste des produits entrant dans son calcul pour 2012 (lien : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/liste-produits_NODU_vert_biocontrole_cle4c3eb6.pdf). Sont pris en compte les micro-organismes(1), les médiateurs chimiques(2) et les substances naturelles utilisées comme produits de biocontrôle(3). Les macro-organismes auxiliaires(4), ne sont, pour l’heure, pas comptabilisés, leur vente n’étant pas soumise à déclaration. Mais le ministère précise qu’une réflexion est en cours pour définir les modalités de suivi du recours à cette quatrième famille des produits de biocontrôle. Des indicateurs appropriés sont également en construction pour prendre en compte l’ensemble des stratégies alternatives, puisque celles-ci ne se limitent pas à l’utilisation de ces produits. A noter enfin que les spécialités entrant dans le calcul du Nodu vert biocontrôle ne sont pas pris en compte dans le Nodu général. La dangerosité des substances a été prise en compte pour établir la liste des produits entrant dans le calcul de ce Nodu vert biocontrôle. Les produits comprenant des molécules classées toxiques ou éco-toxiques dans l’arrêté relatif à la redevance pour pollutions diffuses le plus récent sont exclus. Une exception a cependant été faite pour certaines phéromones, classées dangereuses pour l’environnement (pour les organismes aquatiques), « considérant que le mode d’application de ces produits rend les risques de transfert vers les eaux superficielles très limités ». (1) : champignons, bactéries et virus utilisés pour protéger les cultures contre les ravageurs et les maladies ou stimuler la vitalité des plantes ; (2) : phéromones d’insectes et kairomones qui permettent le suivi des vols des insectes ravageurs et le contrôle des populations d’insectes par la méthode de confusion sexuelle et le piégeage ; (3) : composées de substances présentes dans le milieu naturel et qui peuvent être d’origine végétale, animale ou minérale ; (4) : invertébrés, insectes, acariens ou nématodes utilisés de façon raisonnée pour protéger les cultures contre les attaques des bio-agresseurs. Photo : BASF Agro