Le Sommet de l’Elevage vise l’international
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Plus grand rendez-vous européen des filières animales, le Sommet de l'Elevage se tiendra du 4 au 6 octobre 2017 à Clermont-Ferrand. Avec 2000 animaux présents et 1500 exposants, les organisateurs du salon s'attendent à près de 90 000 visiteurs, dont 80 délégations étrangères différentes. Les sommets d'or récompenseront les exposants les plus innovants en matière de machinisme agricole, d'équipements, de fournitures et de services en élevage. Comme l'an passé, des visites d'exploitation seront organisées dans la région à destination des visiteurs étrangers.
L'Iran, un partenaire stratégique
« Notre souhait est d'élargir le salon à l'international », souligne Roger Blanc, président fondateur du Sommet, à l'occasion de la conférence de presse donnée le mardi 23 mai à l'Ambassade de la République islamique d'Iran à Paris. Après la Colombie et la Bulgarie, c'est au tour de l'Iran d'être à l'honneur pour cette nouvelle édition. Les relations se dénouent entre le pays et de nombreux Etats occidentaux après des années d'embargo, et l'agriculture figure clairement comme un secteur à enjeux tant pour la France que pour la république islamique. « De belles perspectives constructives se dessinent avec l'Iran, pas seulement pour du commerce de carcasses, mais pour des partenariats inter-entreprises et inter-gouvernementaux », assure Bruno Defayet, président de la FNB (photo). Un comité agricole France-Iran a été créé en 2015 et sa réunion annuelle pourrait bien se tenir lors du salon. Plus à l'Est encore, les délégations chinoises sont attendues à Clermont-Ferrand. Depuis quelques mois, la Chine a réouvert ses frontières à la viande bovine française. « Le marché chinois est compliqué à pénétrer et cela peut prendre du temps avant que notre viande puisse être exportée. Mais avec l'augmentation du niveau de vie et la hausse de la consommation de viande rouge dans ce pays, la Chine est clairement un marché intéressant. Ce sera alors à la France et à l'Europe de s'y positionner », déclare Bruno Defayet.