Légumes : moins de pesticides en plein champ sous abri
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Au cours de la campagne 2013, 90 % des surfaces de légumes ont été traitées. Hormis pour la carotte et les choux, ce sont les fongicides-bactéricides qui ont été les plus appliqués. Ils représentent près de huit traitements sur dix pour le melon, selon les résultats publiés par Agreste, le service statistique du ministère chargé de l’Agriculture, suite à l’enquête menée en 2013 sur les pratiques culturales en légumes. Le printemps humide a facilité le développement de champignons. La part de surface recevant au moins un insecticide-acaricide va de plus de 40 % pour la salade à plus de 80 % pour la fraise. La quasi-totalité des surfaces en carotte est traitée au moins une fois avec un herbicide. Hormis pour la fraise, la culture en plein champ sous abri induit un nombre de traitements plus faible que la culture en plein champ sans abri. Le nombre moyen de traitements phytosanitaires varie selon les espèces et leur durée de cycle cultural. Parmi les huit cultures considérées dans cette enquête (carotte, chou-fleur, autres choux, fraise, melon, poireau, salade, tomate), la tomate est celle qui reçoit le plus de traitements phytosanitaires : 12,1 en moyenne. Avec 10,7 traitements, la carotte arrive en deuxième position. Le poireau, le melon et la fraise forment un groupe relativement homogène avec en moyenne de 7,5 à 8,5 traitements. La salade et les choux sont les espèces les moins traitées : 2,7 pour le chou-fleur.