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Les 10 points à retenir de notre mag dédié au biocontrôle

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Le mag en ligne dédié au biocontrôle, concocté par l’équipe de Référence-Appro, répond aux questions que tout le monde se pose sur ces solutions. Sont-elles réellement efficaces ? Où en est la recherche ? Quels sont les leviers pour accélérer leur déploiement ? Qu’en pensent les utilisateurs ? Quel rôle pour la distribution ?

Notre dossier montre que l’impulsion est donnée. L’attente sociétale est grande, celle des utilisateurs également. Mais le transfert de l’information n’est pas toujours simple. Voici les dix principaux points à retenir de ce dossier de 28 pages.

- Les fabricants de produits de biocontrôle se sont fixés 15 % de PDM à atteindre d’ici à 2025, contre 5 % aujourd’hui.

- Les principaux freins à l’utilisation du biocontrôle : le prix (pour 44 % des personnes interrogées), le défaut d’accompagnement (41 %), le manque d’efficacité (37 %), la gamme de produit trop restreinte (27 %) et le manque de preuves (24 %).

- Parmi les 450 produits de biocontrôle officiellement reconnus, 42 % sont des insecticides, phéromones, molluscicides et répulsifs, 40 % des fongicides, 11 % des herbicides et 7 % des régulateurs.

- La France est le seul État membre à s’être doté d’une réglementation biocontrôle spécifique. IBMA souhaite qu’une définition harmonisée du biocontrôle soit actée, tant au niveau européen qu’à l’international.

- Toutes les cultures ne sont pas logées à la même enseigne : l’arboriculture, la vigne et le maraîchage possèdent déjà un large panel de solutions. Les grandes cultures restent le parent pauvre de ce marché.

- Un conseil : ne pas essayer de remplacer poste pour poste un phytosanitaire de synthèse par un produit de biocontrôle. Utiliser une solution de biocontrôle, c’est revoir son système de production dans son ensemble.

- Pour les chercheurs, l’efficacité ne fait pas tout. Ils visent aussi à proposer des solutions faciles à utiliser. Car plus la solution sera facile d’emploi et proche des habitudes techniques de l’agriculteur, plus elle sera adoptée rapidement, indépendamment de son prix.

- Mal utilisés, les produits de biocontrôle peuvent décevoir. Avec eux, tout se joue en préventif. Un changement d’habitude qui nécessite de former, d’informer les équipes terrain et les agriculteurs.

- Le biocontrôle est une opportunité pour la distribution de se démarquer de la concurrence, en replaçant la technique au cœur des échanges avec les agriculteurs.

- Les producteurs de fruits et légumes, réalisant de la vente directe, n’hésitent pas à communiquer auprès de leurs clients sur les solutions de biocontrôle mises en place. L’attente sociétale est grande.