Les associations écologiques dénoncent le trop de chimie dans les assiettes
Le | Agrofournisseurs
Le mouvement Générations futures a, le 1er décembre, présenté le résultat d’une enquête montrant la présence de substances chimiques dans les aliments non bio composant les repas d’un enfant de dix ans. 81 substances chimiques ont été détectées dont près de 36 pesticides utilisés en agriculture. 42 sont classées cancérigènes possibles ou probables, 5 cancérigènes certaines et 37, susceptibles d’agir comme des perturbateurs endocriniens. Quelques unes, interdites sur le sol français, ont été repérées dans du riz importé d’Asie ou dans des haricots verts en provenance du Kenya. A.G.
Même si pour chaque substance prise individuellement, les seuils légaux sont respectés, l’association s’inquiète « du cocktail explosif que représentent, ensemble, tous ces résidus de polluants, pesticides et additifs ».
L’UIPP, consciente que ces résultats suscitent de légitimes questions, dénonce toutefois « le caractère anxiogène de cette enquête, alimentée par des résultats présentés de façon alarmiste ».