Les autres brèves du 17 janvier 2017
Le | Agrofournisseurs
Les Etats-Unis lèvent l’embargo sur le bœuf français qui était en vigueur depuis 1998 à la suite de la crise de la vache folle. Reste à mettre au point le certificat sanitaire qui accompagnera les lots exportés.
34 projets et six millions d’euros ont été retenus par le programme de recherche environnement - santé - travail de l’Anses et des appels à projets 2016. 25 seront financés par l’Anses, soit 4,43 M€ et deux par l’Onema dans le cadre du plan Ecophyto, soit 0,32 M€. Huit projets sont dédiés aux agents chimiques, dont trois aux perturbateurs endocriniens et deux aux pesticides.
Selon l’agence Reuters, les responsables respectifs de Bayer et de Monsanto, Werner Baumann et Hugh Grant, ont eu, le 11 janvier 2017, une réunion « constructive » avec le président américain élu Donald Trump. L’approbation des autorités américaines pour le projet de fusion des deux groupes est fortement attendue.
BioSCO, start-up créée en 2016, va lancer sur le marché un ensemble de solutions visant à améliorer la compétitivité des productions agricoles en optimisant la logistique tant au niveau économique qu’opérationnel et environnemental.
Le ministère chargé de l’Environnement a publié, à son bulletin officiel du 10 janvier 2017, un avis relatif à la liste des procédés de traitement des effluents phytosanitaires qu’il reconnaît comme efficaces.
Greenpeace a publié le 12 janvier 2017 un rapport faisant la synthèse des études scientifiques relatives aux néonicotinoïdes et publiées depuis 2013. Ce dernier, réalisé par deux scientifiques de l’université du Sussex (Royaume-Uni) à la demande de l’ONG, montre que la famille chimique représente « un grave danger non seulement pour les abeilles mellifères, mais aussi pour de nombreuses autres espèces animales ». Greenpeace appelle dès lors la Commission européenne à interdire les néonicotinoïdes.
Le tribunal de Grande instance de Lyon a débouté, le 9 janvier 2017, Jean-Marie Desdions, agriculteur du Centre atteint d’un myélome, de sa procédure contre Monsanto. Le lien entre sa pathologie et l’utilisation de l’herbicide Lasso n’a pas pu être fait en raison de l’emploi d’autres produits, regrette l’association Phyto-Victimes dans un communiqué du 10 janvier. Jean-Marie Desdions réfléchit à la possibilité de faire appel de cette décision.
Dans le cadre d’un partenariat de 10 ans, Suez s’engage à livrer 20 000 t/an d’huiles alimentaires usagées à Total. Collectées sur tout le territoire français, ces huiles seront transformées en biocarburant sur le site de la bio-raffinerie à La Mède. Actuellement, la collecte d’huiles alimentaires usagées en France représente 45 000 t/an, pour un gisement estimé à plus de 100 000 t/an.