Les fabricants d’aliments interpellent Bruxelles sur ses terres
Le | Agrofournisseurs
Le Snia (Syndicat national de l'industrie de la nutrition animale) a tenu son assemblée générale le 28 mai à Bruxelles. Une occasion de se rapprocher du cœur décisionnel européen pour défendre un dossier d'actualité : les industriels français de l'alimentation animale refusent en effet la nationalisation des autorisations de commercialisation d'OGM qui induirait selon eux « un très net renchérissement des coûts de production ». (lire notre actualité du 9 avril). Alain Guillaume, président du Snia (photo), a bien rappelé « ne pas être à Bruxelles par hasard », et a insisté pour que soit abandonné le projet de proposition législative sur la possibilité pour un État membre de refuser ou limiter la commercialisation d'OGM sur son territoire : « Un tel projet viderait de sens le marché unique pour nos métiers, avec de très graves conséquences pour l'élevage français et européen ». Lors de son assemblée générale, le Snia était par ailleurs soutenu par la députée européenne Françoise Grossetête, vice-présidente de la commission de l'environnement et de la santé du Parlement européen, qui s'insurge contre la position de certains de ses collègues dans cette commission.