Les fabricants d’aliments manquent de pois

Le 17 février, l’Unip (Union Nationale Interprofessionnelle des Plantes Riches en Protéines) organisait à Rennes une journée sur le thème « le pois est là ». L’occasion pour les fabricants d’aliments destinés au bétail de faire part de leurs difficultés à intégrer cette culture dans leurs formulations. La raison ? Un double manque : de volume et d’homogénéité. Les intervenants ont rappelé la nécessaire maîtrise des itinéraires techniques. Mais dans de nombreuses régions, à l’image de la Bretagne, les céréales ont pris le pas sur le pois. Un pois souvent remplacé par des tourteaux de soja ou de colza. A.G.

Aujourd’hui, le pois représenterait à peine 1 % des ingrédients des formulations d’aliments. L’Unip a rappelé l’importance de conserver une production de protéines à l’échelle nationale. Malgré tout, cette année, les surfaces en pois devraient considérablement chuter (cf notre tendance semences de printemps). Le complément national d’aide couplée aux protéagineux devrait, lui, augmenter : l’enveloppe globale restant inchangée.