Les IGP en Salon, et à un tournant
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Traditionnelles, les Assises de l’Origine le sont par nature, puisqu’il s’agit de valoriser les productions sous signe de qualité, et donc fortement attachées à leur terroir. Leur 10e édition se déroulera le 6 mai à Bordeaux, dans le cadre du Salon de l’Agriculture d’Aquitaine. Elle sera placée sous le signe de la prospective, et tentera de déchiffrer « l’avenir des signes d’identification de l’origine dans dix ans ». (…) C.D.
Photo : Jacques Weill et Dominique Graciet, FRCA et CRAA.
(…) L’Aquitaine, qui fut parmi les premières régions à bâtir de vraies filières autour des IGP entend ainsi mettre en alerte les pouvoirs publics, à quelques mois de la présidence française de l’Union, sur deux points précis. Michel Barnier, qui doit clore ces Assises sera sollicité pour faire comprendre à la Commissaire européenne à l’agriculture que les signes de qualité constituent un élément majeur de fixation de la valeur ajoutée dans les territoires. Ce alors que les Etats membres sont invités à poser les bases du futur « Livre vert » sur les politiques des produits agricoles de qualité pour fin 2008. Pionnière en matière de réglementation des signes de qualité, inspiratrice en grande partie de l’actuelle réglémentation européenne, la France devra cependant admettre que le développement en Europe, mais aussi dans le monde, des signes de qualité ne peut que s’accompagner de quelques concessions. Moins puristes, vigilants sur l’essentiel… Telle est en substance la position défendue par Jacques Weill, président de la Fédération des coopératives d’Aquitaine et Dominique Graciet, président de la chambre d’agriculture d’Aquitaine, tous les deux promoteurs des Assises de l’origine, avec le soutien de l’INAO C.D.