Les multiplicateurs de semences veulent sortir de l’impasse
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« Produire plus et mieux, avec davantage de contraintes ». Tel était le thème choisi par les agriculteurs multiplicateurs de semences pour leur congrès annuel, le 6 juin à La Rochelle (17). En toile de fond, les inquiétudes fortes de ce secteur face à la disparition de produits phytos, comme le diquat, pour lesquels il n’existe pas d’alternative. Or, ont-ils expliqué, une semence saine est la base de culture de consommation en bon état sanitaire, nécessitant moins de traitements. C.D.
Les pratiques des agriculteurs multiplicateurs sont déjà très encadrées. Ils ne refuseraient pas de fournir plus de garantie encore, sous réserve de voir les dérogations d’usage mineurs attibuées plus facilement. Autre piste de réflexion : réaliser des homologations par le biais d’instituts ou de groupements professionnels lorsque les firmes ne portent pas elles mêmes les demandes pour des marchés considérés trop peu interessants. Robert Tessier, chef du bureau des semences à la DPEI, bureau en train d’être transféré au sein de la DGAL, s’est montré ouvert aux arguments des multiplicateurs. Il a annoncé à la fois le soutien du ministère à quatre programmes de recherche présentés par la Fnams dans le cadre des contrats de branches et la tenue d’une rencontre à l’initiative du ministère sur les usages mineurs d’ici la fin du mois de juin.