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Les parlements français et allemand plaident en faveur de la PAC

Le | Agrofournisseurs

La PAC doit rester une politique commune financée principalement par le budget communautaire, viennent d’affirmer dans un communiqué du 3 février les délégations des deux parlements français et allemand, soulignant que la sécurité alimentaire et sanitaire est un objectif stratégique. En matière de compétitivité, dans un contexte de volatilité croissante des prix agricoles, un cadre de régulation s’impose et doit comprendre un filet de sécurité pour protéger les agriculteurs en cas de crises exceptionnelles des marchés, avec, dans ce but, un aménagement des instruments de marché. G.P.

Les États membres doivent aussi pouvoir favoriser la contractualisation entre producteurs, industriels et distributeurs et « renforcer le poids des producteurs afin de rééquilibrer les rapports dans la chaîne alimentaire ». D’autres mesures en matière d’aides et sur l’environnement sont également proposées.

Les délégations reconnaissent la nécessité des aides directes qui sont « une juste compensation des surcoûts de production induits par les normes communautaires et contribuent à rémunérer la fourniture de biens publics utiles à la société, qui ne peuvent être garantis par le marché », tout en précisant la nécessité d’évolution du régime des paiements uniques et de simplification de la PAC.

Les objectifs environnementaux doivent faire partie intégrante de la PAC, « avec une nécessité de supprimer la bureaucratie et de respecter les objectifs de politique agricole du traité de Lisbonne ». Les paiements directs restent indispensables pour atteindre ces objectifs.

Ces positions communes des parlements français et allemand seront adressées à leurs homologues des vingt-cinq autres États membres de l’Union.