Les planteurs de betteraves veulent gagner en compétitivité
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La filière betteravière française compte mettre à profit les dix prochaines années pour améliorer sa compétitivité et reprendre durablement pied sur le marché mondial. Sa stratégie est décrite dans un livre blanc rendu public le 12 mai par la Confédération générale des betteraviers (CGB). « Les planteurs français souhaitent le maintien du règlement sucre actuel le temps de devenir compétitif face au Brésil », a souligné son directeur général Alain Jeanroy. Les coûts de production du sucre brésilien sont aujourd’hui inférieurs d’environ 25 % aux coûts français (300 euros la tonne en moyenne contre 400). Les betteraviers français misent beaucoup sur le progrès génétique qui devrait leur permettre de semer dès l’automne à l’instar du blé. J.P.
Poursuivre l’augmentation des rendements avec la possibilité d’allonger la durée des campagnes de fabrication des usines en avançant significativement les dates de récoltes : tel est l’espoir des betteraviers français. Ils comptent sur le programme de recherche sur le génome de la betterave prévu dans le second appel d’offres du Grand Emprunt en juin 2011. L’objectif est de créer des variétés résistantes au froid pouvant être implantées dès l’automne.