Les prix agricoles à la production reprennent un peu de couleur

Stables sur le mois de juin, les prix des productions agricoles regagnent, modestement, 1,4 % sur un an. Ce résultat publié fin juillet par l’Insee s’explique par le bas niveau de l’euro face au dollar. Les céréaliers français ont ainsi pu remonter leurs prix sans perdre pour autant en compétitivité à l’exportation. La progression du colza est davantage lié à un net resserrement de l’offre sur juin. Le vin est resté sans grande évolution, alors que les prix des fruits et légumes frais grimpent de 21 % sur un an. Des retards de production, conjugués à une faible pression des importations expliquent ce mouvement. C.D.

A l’inverse, le marché de la viande observe une légère baisse (-1,3 %), en données corrigées des variations saisonnières. Les prix des gros bovins diminuent, reflétant un nombre de bêtes disponibles trop important pour une demande atone. Le cheptel plus resserré des veaux a permis en revanche une légère remontée des cours. Le prix du porc baisse sous l’effet d’un temps maussade peu propice à la consommation. Le prix du lait de vache augmente en données corrigées des variations saisonnières ; à l’opposé le prix des œufs ne cesse de baisser depuis le début du printemps en raison d’une offre importante.